Lengow lance son offre de gestion des campagnes e-commerce. Un concurrent sérieux pour Cibleweb sur le marché français ? Autant la prestation est simple à comprendre, autant elle est loin d'être facile à réaliser. Je suis curieux de voir l'état d'avancement de l'outil dès la mise en production.
La réalité augmentée au service du e-commerce. La démo pour les vêtements est un premier pas. Bientôt la visualisation de votre future cuisine sans faire le moindre plan ?
Magento sort une version papier du guide d'utilisation. Je crois que j'ai ma lecture de l'été :-)
L'une des questions qui se pose à tout e-commerçant à chaque fois qu'il a un nouveau besoin pour sa boutique, c'est de savoir s'il doit installer le service chez lui ou s'appuyer sur un prestataire. Dans le domaine informatique, une manière de répondre à cette demande consiste à fournir des services hébergés clef en main: S.A.A.S (software-as-a-service).
Une première différence se situe au niveau de la tarification: Au lieu de payer une licence et un serveur informatique, vous payez un abonnement proportionnel à l'utilisation que vous faîtes de l'application. Malheureusement, bien souvent l'offre SAAS est dotée de frais d'entrée et de seuils minimums qui la rendent peu avantageuse pour de l'usage occasionnel. La mutualisation inhérente à ce type d'approche la rend toutefois généralement plus compétitive pour un usage modéré.
Second point qui différencie les offres SAAS: La maintenance et l'évolution de l'outil. Le coût de maintenance des applications informatiques est très souvent passé à la trappe lors du choix d'une solution. Or cela fait une grosse différence dans la durée. L'éditeur SAAS sera plus enclin a faire évoluer sa solution régulièrement que l'e-marchand qui doit être sur tous les fronts. Le revers de la médaille est que les customisations très spécifiques sont très souvent hors de prix en mode SAAS (voire parfois impossibles).
Enfin un dernier point mérite attention avant de s'engager sur une solution en mode SAAS: Les conditions de récupération de données traitées. Selon que le service rendu est critique ou non, il peut devenir extrêmement important pour le marchand de pouvoir disposer de ses données librement. Malheureusement le stockage et la restitution des données deviennent bien souvent un argument de rétention des clients pour certains éditeurs SAAS. Cette "fidélisation forcée" n'est pas un bon pari sur le long terme mais très efficace dans des périodes de fort dynamisme (+30% de boutiques crées depuis le début de l'année).
La FEVAD organise une réunion avec 4 éditeurs SAAS prochainement pour ceux qui souhaitent en savoir plus. Du côté de Discounteo on utilise le mode SAAS pour les fonctionnalités suivantes: - Envoi des e-mailings (emailvision) - Agent conversationnel (Téa - VirtuoZ) - Affiliation (Affilinet - à ma connaissance peu d'alternatives non SAAS aujourd'hui) - Acceuil téléphonique (SFR) - Tracking (Google analytics) - Moteur de recherche (Antidot) - Suivi des performances (IP-label) Sans oublier tout ce qui relève des paiements.
Moins de notes sur ce blog depuis quelques temps: La faute à Twitter qui est vraiment plus pratique lorsqu'on est en déplacement pour faire des mise à jour, mais aussi à une actualité très chargée... Tellement chargée que je rate le Bargento n°2 qui a lieu aujourd'hui à Paris et dont je ne détaillerais donc pas le contenu.
A ce propos, dans la catégorie solution e-commerce, l'équipe dirigeante de DotSoft m'a informé la semaine dernière que leur société faisait l'objet d'une opération capitalistique significative: Entrée des fonds Cathay Capital + Iris Capital pour 4M€ et changement de patron (via LBO ?). L'éditeur de solution retail lyonnais se fixe un objectif de 10M€ de CA. Détail notable: l'un des deux fonds est franco-chinois.
Tout cela m'amène logiquement vers le nouveau blog d'Antoine Cahen, qui conclue sa première note par: "La nouvelle économie, ou “ruée vers l’or du monde en ligne”, ressemble
étrangement au autres ruées. C’est rarement ceux qui cherchent l’or
dans la boue qui gagnent mais plutôt ceux qui leur vendent les outils
(ordinateurs, applicatifs , moteurs de recherches, comparateurs de
prix…), les armes (juristes, sécurité…)." Sur cette réflexion pleine de bon sens je m'en vais déjeuner.
On m'a déjà demandé à plusieurs reprises ces dernières semaines un feedback sur Magento. Il est encore trop tôt pour tirer un bilan précis et fiable de tout ce que ce nouvel outil change dans notre boutique. J'y reviendrai dans les semaines et mois qui viennent au fur et à mesure que les choses seront stabilisées.
En revanche un domaine dans lequel nous avons déjà une vue assez précise, ce sont les performances. Le petit graphique ci dessus est extrait de nos statistiques Ip-label. Ip-label réalise des mesures depuis le coeur de réseau de plusieurs FAI. Cela permet d'avoir une vue objective de la situation: - On n'est pas le nez sur les serveurs, donc on voit les problèmes de connexion éventuel de l'hébergeur avec l'extérieur (Ah oui les serveurs étaient ok mais c'est le routeur qui est mort...) - On a une mesure qui n'est pas faussée par les latences de sa propre connexion locale (exit les pices liés à la connexion Orange pourrie de St Priest)
Comme vous pouvez le constater, dès la bascule nous avons réalisé un gain de l'ordre de 25% sur le temps de chargement des pages vs notre ancien système OScommerce.
Dans les jours qui ont suivi, la situation s'est progressivement dégradée, nous laissant perplexes. L'origine de ce phénomène a été identifié par les équipes de SQLI hier: Magento stocke un historique des logs qui peut très rapidement devenir colossal avec un peu d'audience. Or nous utilisions cet historique dans diverses tâche. Cela corrigé, plus quelques autres ajustements réalisés depuis, notamment sur les images, nous arrivons désormais à un gain proche de 50% et des temps tout à fait corrects pour du e-commerce.
Reste à confirmer la bonne stabilité du système. Mais d'ores et déjà cela peut apporter un éclairage précis à ceux qui s'interrogent sur les questions de performance de ce nouvel outil ecommerce.
A noter que nous ne sommes pas encore passé à la version 1.3 qui annonce 40% de gain supplémentaire. To be continued...
Plus d'une centaine de participants réunis à Paris en moins d'un mois pour la première rencontre autour de Magento: Le Barcamp qui s'est tenu ce lundi fut très intéressant et enrichissant pour les participants. Seul l'Open-source permet ce type d'échange informels entre SSII, hébergeurs, e-marchands et freelances qui se complètent de façon intelligente. Quelques points intéressants relevés au cours de cette journée trop courte:
- Magento c'est 210 313 lignes de code et 55 ans.hommes d'effort téléchargeables gratuitement
- Le Capitaine Commerce ne se promène pas en collants verts mais est toujours là quand on a besoin de lui.
- Le coeur de métier de Varien c'est le commerce, pas le CRM ou la business intelligence. Important de savoir où est son marché !
- Roy Rubin préfère le Coca Light au St Emilion. Il y a encore un peu de chemin à faire sur le marché français :-)
- A venir d'ici la fin de l'année: système de ventes privées, amélioration des perfs et wish lists (entre autres réjouissances)
- L'Europe est le premier marché pour Magento devant les US. Roy: Forget diet coke !
- La plate forme Magento-connect permet aux développeurs freelances et SSII de partager et de se faire rémunérer pour les modules développés. Une sorte d'Apple store pour le e-commerce. La qualité est au rendez-vous: J'ai été bluffé par le module de chat instantané développé par Fabrice Beck. Je pense qu'il a de bonnes chances d'être en ligne chez nous avant la fin du mois !
- Une version payante de Magento devrait voir le jour d'ici quelques mois avec des modules avancés (Magento pro). Quand on sait que RueDuCommerce a investit quelques millions pour développer une galerie marchande, on se dit que quelques centaines d'euros par mois pour une fonctionnalité similaire dans Magento doivent pouvoir se rentabiliser d'une manière ou d'une autre...
- Varien est en contact avec des très gros emarchands US sur des problématiques tels que la virtualisation des ressources serveurs & la gestions des caches. Il est fort probable que les choses évoluent encore très vite d'ici quelques mois.
ps: La photo a été prise la semaine dernière lors du meeting en Hollande car les photos du jour ne sont pas encore sur Flickr. Le slide montre la montée en puissance remarquable de Magento face à OScommerce. No comment sur le futur d'OScommerce...
Le Barcamp organisé le 2 février à Paris en présence de Roy Rubin (fondateur de Varien, créateur de Magento) dépasse les prévisions.
A peine une semaine après la mise en ligne du site de l'évènement, on compte déjà 132 inscrits alors qu'en décembre en évoquant l'idée avec François et Olivier, nous pensions faire déplacer à peine plus de 60 personnes. Du coup la question se pose de savoir si on va pouvoir accueillir tout le monde...
Mais ce petit souci logistique est bien peu de chose en regard de l'émulation qui se crée autour de cette nouvelle solution e-commerce !
L'idée est partie d'un échange électronique entre François, Olivier (Le capitaine commerce) et moi en décembre: Ne serait il pas intéressant d'organiser une rencontre pour échanger autour de cette nouvelle technologie e-commerce très prometteuse qu'est Magento ?
Dans le même temps, Roy Rubin, the boss of Varien m'a indiqué être de passage à Paris début février histoire de découvrir un peu la gastronomie française.
Après c'est moins clair: Il a commencé à être question du lieu, du concept et du programme, sans parler de la date. Et puis on a appris qu'une autre rencontre sur un sujet plus étendu que Magento se préparait aussi... Bref, comme nous ne sommes pas en Allemagne ou tout est calé depuis des mois (avec un superbe site web qui explique tout ça !) on va tâcher de cadrer un maximum en un minimum de temps.
A ce stade il semblerait qu'on se dirige vers un barcamp le 2 février à Paris. Reste à trouver un lieu sympa et adapté. Pour cela il faut que l'on commence à avoir une vague idée du nombre que l'on sera.
Si l'un des points suivant vous intéresse, vous avez tout intérêt à venir. Dans ce cas laissez un commentaire ici, chez François ou chez le Capitaine. Cela va grandement nous aider pour dimensionner convenablement l'évènement.
Performances de la machinerie Magento. Astuces pour bien optimiser l'hébergement et avoir des temps de réponse de feu
Magento c'est quoi encore cette technique de vente des webagencies ?
Roy Rubin en vrai qui explique la Roadmap de Magento (ou tout cela va nous mener)
Les fonctionnalités de l'arrière boutique pour mieux vendre dans l'avant boutique. Comment ça marche en vrai hors du site de demo ?
Developper sur Magento: Comment faire quand on a connu qu'OScommerce ?
Il manque des modules pour mon activité de spécialiste: qui veut bien les développer avec moi ?
liste non exhaustive
ps: On vient de tester le tout nouveau module DEEE/WEEE de Varien. Tout à l'air de marcher comme prévu. Une bonne nouvelle pour tous les e-marchands qui vendent des produits électriques. Et une preuve que le marché français est bien traité par Magento.
La crise économique est en train d'accélérer la remise en cause de plusieurs modèles économiques. Sur le web, le portail media est en ligne de mire. Que ce soit aux US avec le feuilleton Yahoo!, ou en Europe avec Lycos, il semble établi que les grands portails soient voués au démantèlement. Ceci est la conséquence ultime du succès écrasant de Google: Avec un moteur surpuissant, plus aucune valeur ajoutée à collecter et présenter l'information en un site unique ! Mais Google lui même pourrait bien se faire prendre à son propre piège du fait de sa position centrale.
Le phénomène va bien au delà des grands portails media généralistes: In fine ce sont aussi tous les portails thématiques qui vont devoir se poser la question de leur avantage concurrentiel face à Google dans la bataille pour les revenus publicitaires. Y compris dans l'e-commerce.
Plusieurs pistes sont explorées: Les places de marchés ont été à la mode en 2008. On parle maintenant des sites pour mobiles (dernier en date, RueDuCommerce se met au mobile avec l'argument clef de proposer du comparatif en magasin).
Mr Billaut en parlé sur son blog. Mais il faut le voir pour comprendre le potentiel. Du coup j'ai fait un petit screencast de la version alpha sur mon pc. Accrochez vous...
(si quelqu'un sait comment redimmensionner ce fichu flash je suis preneur. Toute la bande passante de Jing a été consommée en une demie journée et j'ai du changer la video de serveur...)
A quelques semaines de la mise en place de la charte des comparateurs, ce service radicalement innovant peut remettre en cause certains modèles économiques: L'insertion directe des liens sur Google est visée !
WorkIT a imaginé un service simple qui à le potentiel de chambouler le modèle économique si bien rodé du grand Google: Celui qui fait actuellement la pluie et le beau temps sur le net. N'oublions pas que les liens sponsorisés représentent la majorité de ses bénéfices...
Même les marques pourraient devoir repenser les objectifs de leurs sites corporates comme je le montre à la fin.
Je ne parle même pas des sites e-marchands qui misent sur la captivité du consommateur ou ceux qui proposent le remboursement de la différence...
Reste quelques questions en suspens à traiter pour WorkIT:
Comment booster l'adoption de son widget ? On sait que les widgets c'est pas simple à diffuser depuis qu'UPS est obligé de faire des 4x3 dans le métro.
Est il possible de comparer avec des critères qualitatifs (avis consommateurs, dispo réelle en stock, délais...) comme le font les leaders sur le marché de la comparaison de prix ?
Google et les marchands ne peuvent ils pas bloquer ou biaiser le système de WorkIT ?
Une chose est sûre: ça va faire du bruit !
ps: Etant client de WorkIT depuis le démarrage de leur solution B2B, j'ai pu déjà apprécier leur travail sur les services d'intelligence economique. S'ils procèdent à leur déploiement vers le B2C avec la même rigueur et intelligence, ça va aller très très vite...
MAJ: J'ajoute une petite video de Richard Legendre (directeur des opérations WorkIT) datant de février 2008 qui présente l'activité à l'origine de l'entreprise
Il est 20h passées. Bientôt 2h que le système de paiement d'Atos ne répond plus. Plus aucun client ne peut payer par carte bleue sur notre site, et je suppose que l'on est pas les seuls concernés. Pas de réponse de la hotline qui est fermée après 19h. Juste 2 e-mails automatiques de mon banquier et de mon contact chez ATOS: ils sont en congés...
Plus qu'a attendre bêtement que ça redémarre.
Peut être commencer à préparer une campagne de relance demain matin afin d'expliquer ce qui s'est passé aux clients. N'ayant pas pu passer commande ce soir, il sera encore temps de les récupérer pour certains ?
Les projets Magento d'envergure se multiplient et les premières boutiques en ligne semblent démontrer la fiabilité de la solution.
Les premiers doutes sur les performances de Magento devraient rapidement disparaître, tant la différence est grande entre les versions beta et les dernières updates.
En revanche s'il y a un point sur lequel commencent à poindre des remarques, c'est à propos de la gestion de taxes. Non pas que cela soit une source de problèmes insurmontables pour Varien. Mais ce point est bien symptomatique de la situation en Europe. Bien qu'ayant été soulevé assez tôt dans les forums, il a certainement été considéré comme mineur. En effet, comment voulez vous qu'une équipe de développeurs américaine puisse anticiper la complexité absurde de nos taxes au sein de l'UE ?
Comment expliquer la logique de taxes soumises à d'autres taxe comme la TVA (variable) qui s'applique à la DEEE (fixe) ? Sans parler des règles d'affichage des taxes qui doivent apparaître séparément...
Bien sûr, les fonctions adéquates devraient rapidement être disponibles dans une prochaine version. Mais cette anecdote rappelle combien le marché unique est encore loin d'être une réalité. Certainement pas le meilleur atout pour faire naître des champions mondiaux de la distribution online...
Pour remédier à cela, il faudrait que chaque haut fonctionnaire qui propose une nouvelle taxe, commence d'abord par la programmer dans un outil informatique. Si le programme plante, la taxe n'est pas valable. Mais pour cela il faudrait qu'ils disposent d'un certain sens logique...
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