Dans sa dernière note, JP Crenn reproche à certains sites de faire du parasitage commercial sans vergogne: Leurs campagnes de mots clefs utilisent les noms de marques de concurrents !
Il prend comme exemple le nouveau site de Krys dont il a participé au développement.
Cela m'a rappelé une discussion téléphonique récente que j'ai eu avec un concurrent. Nous avons convenu un accord d'exclusion réciproque afin que ni l'un ni l'autre ne profitions du trafic généré par nos noms d'enseignes pour faire des ventes. Il est prouvé que le donnant-donnant est de loin la meilleure stratégie en toutes circonstances...
L'exemple de JP Crenn m'a tout de même interpellé et j'ai voulu m'en rendre compte par moi-même.
En regardant d'un peu plus près, je me suis rendu compte que Google lui même proposait des combinaisons intégrant le mot "KRYS" dans ses suggestions !
exemple: vous voulez des expressions associées à "lentilles" car ce mot est trop cher ? Google suggère directement "lentilles krys" entre "prix lentilles" et "lentilles optiques"
Idem, si je recherche "opticien Lyon" qui correspond a un type de besoin ciblé pour Pages Jaunes ou Orange, Google suggère "opticien Krys Lyon"

Bon tout ceci n'a rien de spécifique à Krys et aux opticiens. Dans mon domaine favori, si je cherche les suggestions de Google pour Electromenager, il n'hésite pas à me suggérer "Bosch electromenager" ou encore mieux "Conforama electromenager" !
Rien d'étonnant au final que certains chargés de compte un peu pressés alimentent leurs campagnes avec des mots peu déontologiques, voire carrément illégaux.
Bien qu'il mette en garde ("Les termes énumérés ne vous sont pas conseillés ni recommandés"..."devez vous assurer que leur utilisation n’enfreint aucune législation
ni ne porte atteinte aux droits de tiers, notamment au regard du droit
des marques et de la concurrence déloyale"), je trouve que Google est tout de même pousse au crime.
Mais après tout il y a bien d'autres exemples en dehors d'Internet: Plus personne ne s'étonne qu'on vende des voitures qui peuvent rouler à 300km/h alors que les routes sont limitées à 130...
La seule différence c'est que l'activité de moteur de recherche n'est toujours pas soumise à la moindre réglementation, contrairement aux routes. Comme les fondateurs l'ont écrit prémonitoirement dans leur mémoire de Stanford en l'n 2000: "Manipulating search engines for profit become a serious problem".
Cela ne fait que commencer, on finira bien par trouver les règles de bon sens qui s'imposent...
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