La question du lien entre progrès technique et bonheur relève de la philosophie. Nombreux sont les scientifiques et techniciens qui doutent de la finalité de leur travail.
Internet a crée un nouvel espace de liberté, mais comme on le voit depuis peu, si l'espace continue de s'étendre, la liberté n'est pas garantie:
- Les publicitaires en mal d'imagination face à Google rêvent de systèmes de prédiction comportementale.
- Les pseudo-célébrités en mal d'argent trouvent des foules de personnes à menacer des pires foudres de la justice
- Les rares artistes rentiers et leur industrie cherchent à monopoliser la créativité et la circulation de la culture
- Les états totalitaires traquent et censurent les sources d'information et de savoir qui ne leur sont pas favorables dans l'espoir de contrôler ce que sait et dit chaque citoyen.
Pour l'instant, les progrès techniques du web on mené dans le mur ces initiatives (quoi que Google & Yahoo! en Asie c'est pas reluisant...). Mais la technologie pourrait permettre tout cela comme son contraire. Pour ceux et celles qui souhaitent aller plus loin dans la réflexion, voici une petite citation issue d'un compte rendu quasi epistémologique très interessant d'un SciCamp:
"Television makers will always justify themselves by saying that children enjoy their programs. They say they make children smile and laugh. But children will also smile if you give them cocaine. The argument that children enjoy something or laugh at something is not the basis on which you decide what is good for them."
Les conclusions sur le web 2.0 sont très pertinentes.
Voyez vous d'autres exemples ou le web peut se retourner contre ses utilisateurs ?
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